La chute de Faolia, la naissance du Loup

[HRP: Ce topic se situe après celui-ci: Une journée ordinaire? noooon surment pas... et ne prend pas en compte les actions de Terra ]

Dans la plaine au sud de Faolia, là où tant les troupes de la cité que les forces d'invasions de Médiana se rassemblaient afin de décider enfin du sort de la ville malgré ce qui semblait au vue de la différence des forces en présence quelque chose de déjà certain en faveur de Médiana dont les troupes déployées ne se dénombraient que par centaines de soldats. Malgré cela, les miliciens de Faolia prenaient courage pour aller affronter les unités du Général Argul, dit en son pays "Le Loup" pour sa préférence à un casque ressemblant vaguement à une tête de loup, dont le faciès se trouve déformé par des crocs démesurés. En dehors de ses frontières, Argul peu connut, inspirait malgré tout une certaine crainte à ses adversaires par son assurance méritée.
Les archers sur les remparts de la ville tendaient les cordes de leurs arcs tandis que plus loin des soldats Médian remontaient les cordes des scorpions et remontaient les catapultes tout en ajustant l'angle afin de faire des dégâts au mieux. C'est ainsi donc que dans la cacophonie que les soldats faisaient en attenant leurs ordres qu'enfin, à traves son casque une voix presque inhumaine rugit, Argul donnait ses ordres. Les catapultes lancèrent leurs rochers sur les remparts de la ville, ce qui bien entendu provoqua la riposte adverse, les fantassins de Faolia chargèrent tandis que les archers se réorganisaient, pour ceux qui étaient encore en vie, et ceux-ci bien qu'encore nombreux mettraient plusieurs longues minutes pour se remettre en rand, et même alors les soldats adverses seraient hors de portée de leur carreaux. Ainsi donc, la première volée de flèches qui assombrit le soleil fut celle de Médiana tandis que en compagnie de piquiers afin d'intercepter les quelques cavaliers restants de Faolia, les fantassins médians s'apprêtaient à frapper les soldats courant vers eux. Les piquiers médians bien qu'efficaces contre les ruines de la cavalerie, se retirèrent ensuite car ils étaient inefficaces contre les simples épéistes. La cavalerie Médianne, sortant de derrière la ligne de front par les côtés prit la milice Phoenixienne par les flancs. A ce moment tandis que le champ de bataille hurlait de colère, les archers de Faolia enfin arrivaient à portées des troupes médianes. C'est à ce moment donc que les scorpions envoyèrent leurs lances, réduisant presque à néant les unités d'attaque à distance restant à l'opposant. C'est ainsi qu'en moins d'une demi-journée la milice, écrasée, tenta en vain une retraite vers la cité pour s'y enfermée, car en effet l'armée médiane réussit à pénétrer et maintint les portes de Faolia ouvertes afin que toute l'armée puisse pénétrer dans la ville. La ville ayant clairement refusée toute reddition dès le départ, ce fut un vent de mort qui traversa la cité, et non l'espoir du renouveau. C'est là, dans les hurlements des enfants et des femmes fuyant l'épée de l'envahisseur assassin des pères, des fils et des maris, que nous rejoignons Argul.

En face du Chevalier au Loup, le hurlement semble venir en continue à parti d'un bâtiment sous ses yeux, qui n'à pas encore été prit d'assaut. C'est, intrigué, qu'il pénètre dedans pour y entendre les hurlements non de terreur mais de folie qui parcourent l'ensemble de l'immeuble. Cet endroit rassemblait les personnes dites folles" de tout Phoenixia qui pensait que les personnes atteintes de visions étaient malades. La tendance populaire en Médiana était de penser qu'ils étaient touchés par un dieu. Quand enfin on s'aperçut de la présence d'Argul en ces lieux, celui-ci avait déjà parcouru une grande partie du bâtiment de manière discrète et d'une pensée sans un geste, détruisit la moitié de l'infrastructure qui pourtant resta sur pieds. Seul un son parcourait alors encore ce lieu étrange, un gémissement de peur ainsi que des propos que Argul ne sut saisir. C'est ainsi qu'il se dirigea vers une geôle, dans un endroit qu'il avait oublié de voir. Une cellule dont la porte forgée dans du fer noir empêchait d'en sortir à l'aide d'un barreau d'acier. Ouvrant la geôle, ce qu'il y trouva n'était pas du tout à ses yeux un forcené quelconque. L'homme était accroupi au fond de la pièce observant sans vraiment trop y croire visiblement le général entrer dans la pièce.

-Tout doux... Tout doux... Mon cher, calme-toi, inutile... Oui, je sais, tu voudrais bien après tout, non? Moi aussi mais jamais, non jamais ils ne nous laisseront faire, et toi, te libérer... Je ne sais pas, je ne sais pas, non je ne sais pas, pas comment... Mais il faut le faire. Peut-être que lui pourrait, puis-je lui demander? Tu es sûr? Ne t'excite donc pas, je vais le faire, calme-toi....

L'homme parlant seul avec lui-même se releva, tout sourire. Ses mains étaient enchaînées dans son dos, et s'avançant dans une lumière plus claire, Argul put voir qu'il avait commencé à se dévorer les lèvres, et les genoux semblaient eux aussi avoir subit ce traitement, la trace des dents y était récente, et c'est sans problème aucun qu'Argul sut qu'il s'était lui-même infligé cela.

-Voulez-vous bien, messire, je vous prie, avoir l'amabilité, de me, non, de nous libérer, avec votre permission nous désirons mettre fin à notre condition...

C'est ainsi que d'un geste fluide, prenant et décrochant son épée de son dos qu'il trancha en deux le malade, plus dans un esprit de pitié que de désir de mort. "Mettre fin à notre condition", c'était chose faite désormais, et donc tout simplement Argul sortit du bâtiment où seuls désormais se trouvaient des cadavres, ou des mourants sous quelques décombres. Touchant ce qu'il pouvait en chemin, c'est dehors qu'il fit exploser ce qui restait de l'immeuble.



La ville semblait calme à nouveau, malgré les bâtiments en flammes, et les seuls survivants de Faolia étaient des citoyens qui s'étaient rendus et avaient juré allégeance à Médiana. Argul les jugeaient inutiles mais ce n'était désormais plus à lui de décider de leurs sorts mais au représentant du roi présent sur place, qui bien que n'ayant rien à dire sur la façon dont Argul menait l'armée à la victoire, avait le droit de jugé du destin des prisonniers de guerre. C'est ainsi que Argul vagabondait un petit peu dans la ville en observant les résultats de cette bataille gagnée d'avance face à une armée non préparée, tandis qu’à l'ouest, vers Médiana, un soleil ensanglanté, semblant rendre hommage aux victimes de la cité, mourrait à l'ouest.

-Ainsi donc, .... avec toi ...... est lié? Soit, ......... mieux que .......... ce pleutre.

Surpris, Argul se retourna pour voir... Qu'il n'y avait absolument personne autour de lui. Tandis qu'il avait, il en était persuadé, entendu un chuchotement, presque juste à son oreille, mais il n'avait put en saisir que quelques bribes qui ne voulaient rien dire. Il reprit donc son chemin en se retournant pour refaire face à sa route, en décidant d'oublier ces quelques mots qu'il avait crut entendre. Ce n'est que après dix minutes de marche qu'il entendit ceci:

-Derrière-toi!

Vif comme à chaque fois qu'il se trouve surpris, Argul se retourna en prenant et dégainant son démon de métal de son dos, et trancha en deux ce qui se trouvait derrière lui. Quand l'épée pénétra les chairs de 'homme, Argul se rendit compte que c'était un soldat Faolien qui s'était glissé silencieusement derrière lui, une longue dague à la main. Ce n'est pas le soldat qui surpris en fait le plus Argul, mais le fait qu'une voix l'ait prévenu de l'attaque, car ce n'était sûrement pas le soldat en question, gisant trancher en deux désormais sur les pavés de Faolia, qui avait commis la stupidité de révéler sa présence volontairement à son ennemi.

-Oui, surprenant pas vrai?

Du coin de l'œil, ce qu'il vit le fit écarquiller des yeux sous son casque difforme. En effet, c'était un loup, jaillissant de l'air, à moitié consistant, qui devant lui apparaissait tel un fantôme de la plus étrange apparence.




Dans la taverne du Chien Rugissant, seul bâtiment intact de la cité du fait que ses dirigeants s'étaient présentés auprès de l'armée de Médiana pour s'y soumettre, que les chefs de l'armée d’Argul, ainsi que le Chevalier au Loup, festoyaient de leur victoire. L'établissement allait fermer après leur départ pour pouvoir s'installer dans le Royaume de Médiana, mais en l'occurrence, ils allaient être grassement payés d'ainsi s'occuper d'un général et de ses lieutenants. Argul était assis en bout de table, le loup qu'il avait rencontré et avec qui il avait discuté simplement allongé au sol, il n'était visible qu'aux seuls yeux de Argul. A la droite du général siégeait un de ses meilleurs lieutenants, si ce n'est le meilleur, il se nommait Wayne. Argul qui d'habitude ne festoyait pas avec les autres avait décidé ce soir de le faire, et il faut dire que pour boire, il devait retirer ce casque. C'est ainsi que le plus simplement du monde il ôta la tête de loup de son visage et demanda simplement à la serveuse une bière. Il y eut quelques secondes de silence, mais quand le général fit sa demande, certains des lieutenants se mirent à rire discrètement, et rien que cela eu l'effet de détendre l'atmosphère.

Le soleil était déjà haut dans le ciel et tout les préparatifs de guerre était près pour l’assaut de Faolia. Toutes les troupes étaient convoquées pour décider de la technique à adopter. Wayne trouvait ce genre de rassemblement affreusement ennuyant. Il préféra rester à l’écart se préparant au combat. Au bout d’un petit quart d’heures l’assaut commença enfin, Wayne attrapa son cheval et une poigné d’homme et fonça droit vers les remparts de la cité. Les catapultes servant de diversion pour lui, désorganisai les rangs ennemis… Il réussi à se faufiler jusqu’à l’immense mur où il abandonna ses soldats à une mort certaine. Il tissa une toile jusqu’au haut de la muraille et l’escalada à bout de bras avec une certaine difficulté. Arrivé en haut, il n’eut même pas le temps de se reposer que deux soldats lui sautèrent dessus. Du fait qu’il n’était jamais équipé d’armures, il était beaucoup plus rapide que ces soldats, il esquiva un coup d’épée et enfonça ses doigts dans la visière du heaume de son ennemi, touchant sa peau. Celui-ci s’effondra brutalement en quelques seconde, le teint subitement pale. Le deuxième paru surprit un moment mais relança un coup. Wayne envoya une nouvelle toile sur les jambes du soldat et tira d’un coup sec, ce qui eu pour effet de le faire tomber en arrière. Il attrapa une flèche de son carquois et l’enfonça dans la gorge de son ennemi. La flèche qui comme toute les autres, était empoisonné eu effet immédiatement.

Les autres soldats qui était en haut des soldats et qui était trop occupé à tenté de réorganiser les troupes posté en bas, remarquèrent enfin les deux corps inerte. Ils se précipitèrent autour des mort, mais Wayne était parti depuis longtemps, il avait déjà sauté de l’autre coté, maintenant seul en plein dans Faolia.
Heureusement pour le lieutenant les soldats ne le remarquèrent pas, car là il n’était pu en état de combattre. Bien qu’il le cache à l’armée entière, depuis sa naissance, son corps se fatigue extrêmement vite. Il se cacha derrière des barils et s’écroula au sol. Il se mit sur le dos et ne bougea pu, essayant de récupéré son souffle. Son teint était aussi pale que les personnes qu’il empoisonne.

Il resta ainsi quelques minutes, se relevant progressivement. Une fois qu’il eut à peu près une respiration normale, il sortit de derrière les barils et tomba nez à nez avec un clochard tremblant de peur.

- Vous avez besoin d’ai…

Wayne ne lui laissa même pas le temps de finir sa phrase qu’il posa sa main sur le front de l’homme et lui transmis une dose de poison fatal. Celui-ci s’écroula immédiatement sans aucune douleur…
Tandis que les bruits de la guerre s’intensifièrent, ceux de la ville disparaissait. Le lieutenant Médian entrait dans chaque maison, puis après quelques hurlements ressortais trainant des corps sans vie, pris dans une étrange toile d’araignée formant un cocon avec juste leurs visages qui dépassent. Les morts étaient ensuite pendus aux maisons.

Après plusieurs heures de combat, l’armée de Médiana réussi à pénétrer dans l’enceinte de la cité avec des hurlements barbare. Mais à peine ils entrèrent que le silence s’installa. Les soldats découvrirent avec horreur les corps sans vie des habitants pendus aux maisons. Ils savaient pertinemment que Wayne était l’auteur de se massacre. C’était même sa spécialité, pendant que tout le monde se bat lui s’infiltre en territoire ennemis et massacre tout le monde. Cela lui permettait de ne pas avoir à risqué de dévoiler sa faible endurance, même si des fois il était bien obliger de prouver sa force. Mais les combats étaient cours avec lui.
Le silence fut brisé par tous les jeunes soldats, qui se mirent à vomir à la vue de cette scène. Très vite, ils reprirent leur offensive détruisant le reste de la ville.

Au bout d’une heure tout était réglé, les seuls Faoliens qui étaient encore en vie étaient les prisonniers de guerre. Quelques soldats furent envoyés dans les quartiers massacrés par Wayne. Mais les soldats savait très bien qu’aucun survivant n’était présent, ils ne prenaient même pas le temps d’entrer dans les maisons. Les soldats arrivèrent à une grande place et découvrirent un homme débout en plein milieu immobile. Avec une rapidité d’une des soldats de Médiana, ils encerclèrent l’homme caché par l’ombre de sa capuche et l’obscurité de la nuit. Un étrange liquide translucide coulait de ses doigts.

- Identifiez-vous immédiatement ou nous serons contraints de vous abattre !

L’homme ne répondit pas, s’approchant du soldat, il esquiva agilement le coup d’épée et toucha simplement la peau du soldat qui s’écroula immédiatement. Les autres soldats coururent l’attaquer mais l’homme retira brusquement sa capuche.

- Qui croyez vous attaqué ? Je vous conseil de bien réfléchir, j’ai du mal à me contrôler.
- Veuillez nous pardonner Lieutenant Wayne… Nous ne vous avions pas reconnu.
- Allez manger avec les autres soldats !
- Mais on nous à donner l’ordre de…
- Pensez-vous vraiment qu’il y a des survivants ?
- Non…
- Alors allez manger !

Il n’attendit pas de réponse des deux soldats et partit rejoindre la taverne où la fête allait commencer.


[…]


Il arriva le dernier, comme à chaque fois, et s’installa à la droite du Général Argul. Le Général qui d’habitude ne fêtait jamais les victoires avec ses sous fifre, fit une exception et festoyait maintenant avec eux. Mais ce qui étonna le plus Wayne était le fait qu’Argul retira son casque métallique au milieu de tous ses chefs d’armée. Lui, avait déjà vu le visage du Général qui était aussi son frère ainé mais tout les autre dirigeant ne pouvait pas en dire autant. Alors que tout le monde vidait son verre, Wayne lui n’avait rien commandé ni même afficher un sourire. Se contentant de caresser le dard de son scorpion. Il pencha sa tête vers Argul et dit discrètement.

- Cette bataille était facile, je ne vois pas l’intérêt de ce repas.

Comme à chaque fois Wayne était désagréable. Il se contenta simplement de regardé le Général attendant une réponse de sa part.

Argul ne fut pas surprit véritablement de la réplique de son lieutenant, qui fit pousser sur son visage un sourire en coin tandis que la bierre qu'il avait commandé arrivait.Certes, en soit Wayne avait raison, mais il necomprennait pas certaines choses visiblement. Il chuchota donc au jeune homme ceci:

-Fils de nobles. Et aussi, anoblissement pour moi à mon retour à Osoresh.

Argul observa la scène autour de sa table, les gens festoyaint sur les vivres des vaincus, il faut dire que c'est aussi une méthode d'utiliser un surplus dont que l'on se sait dans l'incapacité d'emporter dans la suite d'une capagne militaire de longue haleine. Il décida de plus, comme d'habitude, de ne pas faire de remarques sur le comportement de Wayne durant la bataille ainsi qu'avant. Il était officier et avait des devoirs, celui d'assister aux réunions, celui d'exercer une autorité juste, pas de tuer des soldats car ils font correctement leur travail. Non, il ne ferait pas de remarques sur ce sujet, en sachant que cela retomberait plus tard sur l'avancement dans la carrière de son lieutenant.

-Au final il aura ce qu'il mérite Argul...

Le général hocha très légèrement la tête à la petite remarque du loup. Wayne aura ce qu'il mérite, que ce soit une execution ou une promotion. Il prit sa pinte de bière de la main gauche, habitude qu'il avait pour tout, afin de toujours garder sa main droite libre en cas de "surprise" indésirable. Tout en buvant, tandis que la mousse de la bière touchait presque son nez si bien que s'il respirait trop fort il risquait d'en inhaler, il regarda encore une fois son lieutenant. Il avait reçu des rapports des soldats, comme quoi Wayne tuait en touchant les gens. Mais chacun à ses petits secrets remarqua le général et observant ensuite le loup coucher au sol près de sa chaise. Plusieurs personnes auraient déjà dû trébucher dessus, mais tous passaient à travers lui comme un fantôme.

-Je te l'ai expliqué déjà, je ne suis pas vraiment là.

*Je sais, mais il faut admettre que c'est étrange de savoir ce que tu m'as raconté. Une sorte d'extension de moi, une incarnation de ce que je crains et admire, pourtant, tu vois des choses que je ne vois pas.*

-Je ne me limite pas à toi, le taré de l'hôpital me voyait aussi, pas comme ça cependant.

Argul arrêta de bavasser mentalement avec le loup, qu'il jugeait inutile de nommer autrement. Il avait cependant, sans presque s'en rendre compte, finit sa pinte d'une seule traite, et la posant brusquement sur la table, reprit son souffle et se frappa le torse. Il éructa tout simplement et prit ses aises à table. Le vrai repas allait bientôt être apporter, et bien qu'il supporte comme tout homme habitué à l'alcool une chope de bière, il préférait ne pas abuser cependant de cela, de crainte de ne plus avoir l'esprit claire.



Dans son lit à l'auberge au milieu de la nuit, tandis qu'à ses côtés dormait la jolie serveuse, Argul réfléchissait au Loup. Celui-ci disparaissait parfois, mais était toujours présent dans sa conscience et pouvait ainsi lui répondre si Argul décidait de lui poser une question ou simplmentde lui parler. Il ne dormirait surement pas ce soir, se souvenant encore une fois comment le Loup avait fait pour le convaincre quant à sa véritable nature.

~ Je suis ravis de te parler enfin Férénan. ~

Or, personne n'était au courant de son vrai si ce n'est, le roi, les autres grands généraux, et les anciens membres de sa troupe de mercennaire. Même Juno ignorait son nom, croyant que Argul était sa véritable identité. Il se souvint alors aussi, qu'il allait être anobli par le Roi en personne, qu'il allait devenir "Férénan Vermillion", avoir des terres, des troupes à lui. Des serfs. Il n'aimait guère pas le principe de la noblesse alor même qu'il allait bientôt en faire partie. Arioch, une des deux femmes sur lessix généraux, la seule avec désormais Argul à être de basse extraction. Et elle ausi avait été faite noble, et pas juste chevalier ou baronne, ni même Comtesse, mais Duchesse, juste en dessous des princes. Et A ce jour, il n'y avait aucun prince. En conséquence de quoi les ducs et duchesses étaient juste en dessous du roi. Cela offre bien sûr une très grande autorité sur Médiana.



Le jour se leva à l'est, la serveuse bien que déj réveillée depuis longtemps, n'avait lorque ses yeu s'ouvraiet sur un jour nouveau le général qui la soirée d'avant était dans ce lit, tout en sachant que ce qui était arrivé avait très peu de chance de se reproduire.

Les deux loups noirs étaient sur une colline, allongés au sol en train d'observer le levant, l'astre de lumière monter dans les cieux qui s'éclaircissaient au fur et à mesure que le temps passait.

Le Général eu un léger sourire à la phrase de Wayne. Argul savait très bien que son lieutenant avait raison, mais il semblait avoir ses raisons. Argul comptait sur le fait de se faire anoblir à la fin de cette guerre, ceci se produirai sans doute s’il gagnait la guerre. Wayne semblai contrarier à cette réponse, mais ne fit pas de remarque. Le rejeté avait horreur de tout ce qui touchait à la noblesse, ceci venait du fait qu’il était un ancien mercenaire. Payé par de misérable personne ne connaissant rien à l’art du combat, préférant demander à des hors la loi que de se salir les mains. D’un autre coté, les nobles étaient les principaux employeurs des mercenaires. Mais Argul aussi était un ancien mercenaire et pourtant il voulait en faire partie.
Il remarqua aussi, que son ainé avait tendance à regarder près de sa chaise. Et pourtant Wayne, lui, ne remarqua rien. Il avait l’air pensif, presque rêveur et cela avait commencé depuis la fin de cette bataille. Mais rapidement, le Général quitta cette expression et posa sa chope de bière après l’avoir fini cul sec.

La serveuse apporta ensuite le repas, que Wayne ne toucha presque pas. Ses années de mercenaire lui avait appris à se contenter de peu de nourriture et cela ne le dérangeait pas. Par politesse envers le Général, il resta jusqu’à la fin du repas, une fois que la moitié des chefs de guerre quittèrent la table complètement aveuglé par l’alcool, Wayne regarda Argul se lever aussi montant dans sa chambre avec la serveuse. Et il resta seul à la table quelques minutes avant de sortir de la taverne. Il quitta la cité et alla se coucher sur un des plateaux qui surplombait la ville, se couchant à la belle étoile.
Ne dormant pas pour autant, il réfléchissait à son avenir au sein de l’armée et au près de son frère qui n’était même pas au courant de leurs liens de parenté. Et pour la première fois depuis qu’il était devenue lieutenant, il se demanda s’il avait vraiment sa place au sein de cette armé, de se poste de lieutenant, au près de son frère… Frère qui ne lui ressemblai pas du tout, physiquement comme psychologiquement. Il savait parfaitement qu’Argul ne partageai pas ses façon de combattre et son comportement en tant que lieutenant. Mais il ne lui disait rien, car cela ne le gênait pas vraiment et que de toute façon Wayne s’en ficherai.
Le Rejeté se demandai ce qu’il fera une fois que la seule cause de sa présence dans l’armé se fera anoblir. S’il ne se faisait pas exécuté pour ses actes, il deviendrait surement Général, place qui ne l’intéressait nullement. Contrôlé des hommes, attaqué de pauvres gens, il préférerait encore devenir chef d’une nouvelle troupe de mercenaires.

Toutes ces question se bouleversait dans sa tête, il regarda son scorpion qui se baladait sur son torse et lui mis une pichenette au niveau du dard.

- Il faudrait peut être que je commence par lui dire toute la vérité.

La réponse du scorpion fut immédiate, il planté avec une rapidité déconcertante son dard dans le torse de son maitre. Le poison se répandit directement dans tout le corps de celui-ci, un poison qui aurait tué n’importe qui, mais Wayne fut simplement pris d’un léger vertige avant de retrouver son état normal. Son corps produisait naturellement des antipoison, cela faisait parti de son pouvoir.
Cela ne l’aida pas à savoir ce qu’il pourrait faire, Wayne gardera surement le silence sur ce lien qui les reliai et le quitterai une fois qu’il sera anobli, a moins que l’occasion de tout dévoilé se présente.

Il ferma les yeux doucement avant de se laissé emporter par le sommeil.

La douce et fraiche rosée du matin réveilla le jeune Wayne. Il resta allongé quelques secondes, la nuit lui avait porté conseil, il quittera l’armé et son ainé aujourd’hui même. Il reformera une troupe de mercenaire dont il serait le chef et continuerai la vie qu’il avait autrefois. Tans pis pour ses envies de famille, après tout qu’aurait-il fait avec son frère et puis il en avait marre d’obéir aux ordres d’un roi qu’il n’avait jamais vu. Il se releva doucement attrapa sa veste et s’apprêta à partir quand un soldat se présenta à lui.

- Lieutenant Wayne, Le Général vous demande au plus vite.
- Pour qu’elle raison ?
- Le Général ne m’en à pas fait part, mais je pense que cela auras un rapport avec se qui c’est passé se matin.
- C'est-à-dire ?
- Il à tuer un messager, qui lui annonçait son anoblissement par contumace et à couper le bras de l’adjudant essayant de calmer les choses.

Il fit un geste de la main au soldat, qui partie aussitôt, et eu un léger sourire sadique. Wayne réfléchie quelque instants et retourna en direction du camp militaire.

* On dirait que lui et moi ne soyons pas aussi différent après tout, je partirai plus tard *

Wayne avait raison, tout comme lui Argul venait de tuer et de mutiler des personnes effectuant simplement leur travail. Le lieutenant se demandait maintenant, ce qu’allait lui demander le Général. Ce n’était pas dans les habitudes de son Ainé de le demander, hormis pour les réunions et autres rassemblement que Wayne évitait. Il arriva rapidement au camp, devant la tente du Général, une énorme flaque de sang s’était répandu sur la terre encore humide. Préférant se renseigné d’abord, Wayne ne rentra pas immédiatement dans la tente. Il alla voir un des soldats, qui avait vu toute la scène et lui demanda se que le Général avait l’intention de faire. Le soldat ne savait pas grand-chose, mais il lui apprit qu’Argul avait demandé Juno et une dizaine de soldat en plus de lui.

Wayne se décida enfin à rentrer dans la tente du Général, où Juno si tenait déjà. Il se mit à coté d’elle restant debout. Il fit un signe de tête au Général et regarda la lieutenant avec un certain mépris. Il avait déjà eu quelque accrochage avec la lieutenant et ne l’aimait pas particulièrement. Il observa silencieusement la grande tente attendant qu’Argul prenne la parole. Les informant de ses intentions. Même si Wayne avait déjà son idée sur le sujet, un voyage entouré d’une garde personnel.

[HRP : Désolé un peu court, mais pas trop d'inspiration pour se post....]

Dans la tente, ses deux lieutenants qui avaient parmi tous, le plus, sa confiance, étaient réunis. Argul savait ce qu'il allait faire, mais hésitait toujours un peu. Il se lança et parla donc à Wayne et à Juno.

-Nous quittons le front, ou cela ne saurait tarder, le temps que je réunisse des soldats de confiance. Là où nous allons, vous devrez faire attenton aux moidres de vos gestes, aux impressions que vous laisserez, aux propos que vous prononcerez ou laisserez entendre. Ne laissez rien au hasard. Wayne, je sais que tu es un spécaliste des poisons, bien que je ne puisse expliquer ou tu te procure des ingrédients. Il me faudrait une vingtaine de poisons, non léthal pour la plupart, mais certains mortels dont les effets ne sont pas visibles. Il me faudrait aussi les antidotes qui leurs corresponden. Je voudrais aussi en plus, un barbiturique contre de la strychnine, pour usage personnel.

Il donnait le ton assez rapidement, la guerre allait continuer mais avec des armes beaucoup plus sournoises que les simples lames. Juno était une spécialiste politique, elle saurait a qui il pourrait faire confiance et à qui il ne pourrait pas.

-Juno, je voudrais que une fois que l'on sera arrivé à la Cours - oui, on va à la Cours de Roi - tu me dises de manière discrète en qui je peux placer une confiance relative, ou qui je peux faire chanter par un moyen ou un autre. Pour tout vous dire, il semblerait qu'on m'attaque là-bas, mais c'est un piège grossier pour m'y faire venir. Je vais donc leur montrer que même un roturier, ou un tout nouveau noble, peut se faire une place chez eux.

Il avait dis tout ce qu'il devait signaler au deux lieutenants. Inutile de parler de Arioch pour le moment, ou des autres Arcanistes. Cela n'avait pas vraiment d'intérêt pour l'heure, autant pour la situation actuelle que sûrement pour Juno et Wayne.

-Quelque chose à demander?

*Tu vas tuer des gens?*

*Bien sûr, tu ne penses donc qu'à cela?*

*C'est mon passe temps favoris, le tiens aussi il semblerait...*

Argul fit un sourire en coin à la réflexion de son loup, qui pouvait être interprêtée de bien des manières par Juno et par Wayne. Il s'en soucait guère.

Le Général parlait d’une voix claire donnant ses instructions. Il ne donna pas tellement de détails, mais Wayne n’avait pas besoin de les connaitre. Les ordres étaient simples, une fois qu’ils auraient quitté le front ils devraient essayer de se faire discret, puis il demanda à Wayne une liste de poisons qui sera facilement exécutable pour lui. Même si la curiosité rongea le lieutenant, il préféra ne pas poser de questions sur les véritables intentions d’Argul.
Celui-ci donna ensuite ses instructions à Juno et laissa savoir qu’ils iraient en direction de la cour du Roi et qu’il avait besoin de personnes de confiance pour contrer un piège fait à son égard.
Il demanda ensuite s’ils avaient des questions avant de laisser échapper un petit sourire en coin qui n’interpella pas particulièrement Wayne. Il se dit simplement que son ainé avait une idée derrière la tête et qu’il préférait, du moins pour le moment, la garder pour lui.

Le rejeté croisa les bras sur sa poitrine et prit la parole avec son calme habituel.

- Bien que je n’aime l’idée de travailler avec autant de personnes, je vous remercie de me faire confiance. Même si j’ai la réputation d’être fourbe et de tout faire dans l’ombre, je tiens à vous avouer que cette mission sera ma dernière à vos cotés. Je compte ensuite quitter l’armé pour retourner à une vie de mercenaire. Sur ceux je me retire…

Sa décision était prise, après avoir effectué cette mission il quittera sa carrière militaire. Cela serais arriver une fois ou une autre. Même si cette décision ne l’emballa pas tellement, il ne voyait plus l’intérêt qu’il avait au sein de Médiana. Il participera surement à cette guerre, mais en tant que mercenaire retournant à sa vie de vagabond marginal.
Il regarda le Général et tourna les talons avant de quitter la tente sans même regarder Juno, les laissant seuls dans la tente. Il se dirigea vers sa tente qui n’était non loin. C’était la première fois qu’il y rentra d’habitude il restait dehors. Le soldat chargé de la surveillance était assis par terre et se releva brutalement à la vue du lieutenant. Surprit de voir Wayne, il balbutia quelques mots et ouvra la tente laissant entrer son lieutenant.

- Ne laisser personne rentrer sans mon autorisation, même si c’est Dieu lui même !
- Bien… Bien sur Lieutenant Wayne.

Wayne ne voulait pas dévoiler, tout de suite, son secret avec le poison. Et il savait que le soldat pour rien au monde désobéirait vu la réputation qu’avait le lieutenant.
Celui-ci s’installa sur un fauteuil et attrapa une dizaine de petit récipient métallique et commença à les remplir un par un de différents poison.
Au bout de deux heures l’affaire était bouclé, tout les récipients était rempli et étiqueté.

Wayne avait les mains qui tremblaient, ce qui arrivait souvent après une utilisation répété de son pouvoir. Il s’accorda quelques minutes de repos avant de les amené au Général. Il s’allongea sur le lit et sortit son scorpions de sa manche pour le déposé sur son torse comme à son habitudes. Il le titilla et celui-ci lui envoyai des piqures normalement mortelle mais Wayne s’endormis comme sa en pleine après-midi.

Argul fut un peu surpris de l'annonce du départ de Wayne et hocha donc de la tête sans placer un commentaire. La vie de mercenaire était quelque chose qui lui manquait quelques fois, mais il n'avait jamais penser y retourner. Wayne semblait tenter par cette opportunité et Argul n'avait rien à redire sur cela. Il s'occupera lui-même de remplacer son lieutenant.

-Bien.

Ce n'était sûrement pas des adieux qu’ils se feraient au moment du départ de Wayne, Argul en avait l'intuition. Surtout aussi qu'étant mercenaire, et qu'Argul maintenant noble, ils auraient peut-être des occasions de se voir si il avait des contrats à proposer. Enfin bon, ils ne se reverraient en tout cas pas de sitôt une fois cette mission remplie.

Une fois Juno sortie de sa tente, Argul se it véritablement à réfléchir sur le reste de ses actes, cequ'il allait vraiment faire une fois à Osoresh.





Le lendemain, toutes les personnes recrutées étaient présentes, de même que Juno. Argul n'était toujours pas sur le lieu de rassemblement prévu, mais il y avait encore du temps avant qu'il ne soit l'heure qu'il avait indiquée à sa demande. Il avait laissé son armure sur le mannequin dans sa tente. Il allait rentré sans elle à Osoresh. Le trajet jusqu'a la capitale se ferait d'une traite, sans passer par Soransir, ou Asternir. Il porterait tout de même son armure légère, ainsi qu'une épée qui bien que moins lourde et moins impressionnante que sa "tueuse de dragons" gardait une masse pour le moins grande. Il n'avait pas de casque, pas de grosses carapaces, rien de tel pour se protéger. Mais cela le rendrait présentable, et ne donnerait pas l'impression qu'il vient en guerre dans la capitale.



*Il fut bien se pomponner avant d'aller à l'abattoir...*



-Oui, tout à fait. Mais je ne pense pas être le mouton qui s'y dirige, plutôt le boucher qui retourne au travail. Enfin, j'espère!



*Moi aussi j'espère, pas envie de crever!*



-Et moi donc!



Il sortit ensuite, son épée à la main, prêt à la mettre au harnais qui était toujours mit sur son destrier.

Spoiler:

Il ne manquait plus qu'une personne quand il arriva, son lieutenant, Wayne, bien qu'il y ai encore entre cinq et dix minutes avant que l'heure fatidique n'arrive. Mais bon, en général à l'armée on est toujours justement, cinq à dix minutes en avance minimum. Une raison de sa désertion? Non... Peut-être quelque chose qu'il a dit ou fait? Quoi qu'il en soit, il n'allait pas y penser très longtemps.

Wayne ne se réveilla pas avant le lendemain matin. La bataille, puis l’extrême sollicitement de ses pouvoirs depuis quelques jours l’avait complètement épuisé. Même si après les haut gradé le verrons comme un déserteur, il avait remplis ses missions jusqu’au bout, hormis peut-être celle de : Jurer fidélité à sa nation jusqu’à la mort, mais celle-là était une exception car il n’avait jamais eu l’intention de la respecté. Vivre dans une armée, aussi strict et grande de celle de Médiana ? Jamais de la vie, on peut dire ce que l’on voulait sur l’armée Médianne, mais aucune solidarité n’existait entre les soldats, ils se contentaient d’obéir aveuglément à un roi qui n’avait jamais mis un pied sur un champ de bataille hormis pour fêter la victoire et qui ne montrai jamais son visage à ses hommes, jugeant qu’ils étaient de trop bas rang. Un tel comportement était certes, digne d’un noble, mais pas d’un chef de guerre. Et pour Wayne, seul la guerre et les combats comptaient, mais pas le sang. Il avait horreur des combat sanglant, sans doute en avait-il trop vue dans sa jeunesse. Et c’était donc pour sa qu’il bénissait le ciel de lui avoir donné ces pouvoirs merveilleux et terrifiant à la fois.

Enfin bref, le soldat à l’entré ne cessait de l’appeler, le sortant de ses songes. Au début Wayne ne comprenait pas trop ce qu’il disait, et puis le soldat avait peur de rentré dans la tente sachant ce qui pourrait lui arrivé. Il tenta donc complètement apeuré de la réaction de son supérieur de le réveiller.

- Lieutenant Wayne, tout le monde vous attend en face de la tente du Général Argul. Lieutenant Wayne, vous m’entendez ?
- C’est bon, allez dire que j’arrive dans quelques minutes...

Wayne avait bien dormit, même si quelques heures de plus ne l’aurait pas dérangé, mais il avait l’habitude de se lever à des heures encore plus incompréhensible. Mais bon le sujet n’était pas là, apparemment était en retard et il devait encore se préparé. Il se leva tranquillement avant de faire quelques étirements matinaux, comme ci de rien était. Après sa petite séance d’échauffement il se prépara et mis les récipients demandé par le Général dans une mallette, prenant bien soin de testé leur étanchéité. Le lieutenant rabattu sa capuche et sortit de sa tente silencieusement.

Il arriva avec une vingtaine de minutes de retard sur leurs prévue. A son arrivée, les murmurements entres soldats commencèrent, mais un seul regard de celui tant crains, suffit à faire taire les ragots. Il avait l’habitude de gérer ce genre de situations, et d’un coté cela lui apportait une sensation de dominance lorsqu’on le craignait ainsi. Certains de soldat le décrivaient même comme le fils du Diable lui-même. Vraiment, la bêtise humaine pouvait aller loin. Enfin bon, il s’approcha de son général et frère ainé Argul et lui fit un bref signe de tête comme salut avant de lui tendre la mallette. Le Général avait opté pour une magnifique armure plus discrète que celle qui portait habituellement et n’avait pas mis de casque ce qui facilitera à la discrétion vu que quasiment personne n’avait vu son visage en Médiana.

- Voila ce que vous m’avez demandez. Si je peux me permettre un conseil : ne toucher jamais le poison directement surtout les mortel, car vous ne risqueriez de ne pas avoir le temps d’attrapez l’antidote. Je ne peux pas prévoir le temps qu’il restera avant que le poison ne fasse effet, car tout dépend de la dose, et de l’organisme de la personne. Et bien sur, si vous avez besoin de plus de dose, prévenez-moi.

Il jugea inutile de rajouté une couche sur le fait qu’il quittera l’armée une fois cette mission fini. Son supérieur l’avait bien compris et surtout cela n’aurait servis à rien…
Wayne retourna au fond du rang des soldats et s’assit sur une caisse, sans attendre une réponse qui ne viendrait de toute façon pas du Général.

Argul récupéra comme convenu sa "commande" et aussitôt, fit signe à tout le monde de le suivre afin de partir. Wayne était encore une fois en retard, il ne venait pas aux réunions, ses seuls talents étaient guerriers, et encore, Argul ne l'aait vu qe de très rares fois manier une épée. Il lui jeta un regard en biais tandis qu'il se dirigeait avec sa troupe à l'ouest couchant. Est-ce qu'il ne devrait pas plutôt le tuer que de le laisser partir? Cela ne serait pas vrament mal vu de quelqu'un qui quitte une guerre en son commencement. Or, Argul n'avait pas envie d'avoir ce sang là sur les mains. Il regarda ensuite de nouveau son chemin, accélérant la cadence

*-Une excuse, cet homme est un traitre à sa patrie. Il nira de toute manière jamais plus haut que là ou tu l'as mit, il à donc de son coté raison de partir, et toi tu aurais raison de le tuer."
*-Ca ne marche pas comme ça. Je lui fait confiance.*
*-Et il s'en va en pleine guerre. Confiance très méritée...*
*-Suffit Luc. Tes commentaires sont déplacés. *
*-Au contraire et tu le sais il sont très bien placés. On ne laisse pas une arme sur le brd de la route, soit on l'utilise, soit on la brise pour ne pas qu'un autre l'utilise. C'est un principe que tu dois connaître.*
*C'est le cas. Mais je ne l'applique pas aux amis.*
*Les gens comme toi, les gens comme moi... Nous n'avons pas d'amis, seulement des ennemis et des outils, c'est une chose que tu comprendras rapidement je l'espère pour toi.*

Fénéran laissa passer cette dernière phrase dans le vent. Répondre d'une quelconque manière le ferait passer pour bizarre aux yeux de ses camarades. Il fit donc la seule chose qu'il pouvai faire durant le voyage. Prier son dieu, prier Arkh pour que les changements et les conflits futurs soient en sa faveur. Il psalmodia ainsi, les main sur le pommeau de la selle de on cheval.

Toi dans le ciel, le jour et la nuit, qui de là-haut éclaire mon chemin, je te prie de tromper mes ennemis, et de me donner un autre matin. Pour que je puisse, tous les jours de ma vie, servir mon dieu et servir mon seigneur, et honorer de mes lèvres ma mie, que je vainc sans faillir toutes mes peurs.

Il continua ainsi plusieurs heures, récitant de mémoire les prières sacrées du culte du dieu céleste Arkh. Le temps passait pour lui plus rapidement. Il ne savait pas si ses camarades croyaient ou pas en Arkh, tout en s'en fichant royalement. La Voie d'Arkh implique le changement progressif, et bien que les guerres en font partie, celles-ci ne sont pas un but vraiment désrée en général chez les membres du culte. Ca l'est plutot chez ceux qui véèrent Haarkh, fils de Arkh. Mais vénérer ce dieu-là est un crime à Mediana, Argul ne savait pas trop quant aux autres pays. Il est vraiment cependant que les Arcanistes sont sur le fils de l'épée avec cette tendnce à faire la guerre. Mais ce n'est pas le massacre, les arcanistes désirent un changement, pas la destruction prônée par Haarkh.

Il vint enfin un moment, ou le soleil bien après être passé au-dessus d'eux, bien après qu'ils se soient rassasiés, l'astre de lumière se coucha pour se faire remplacer ensuite, plus tardivement par la Lune. C'est quand celle-ci apparut que Argul décida qu'ils camperaient pour la nuit. Il ne fallait pas fatiguer les chevaux de manière inutile sinon ceux-ci deviendraient inutilisables par la suite. Se posant donc sur le sol, Argul sortit de son sac une couverture et se coucha à même l'herbe de la plaine centrale.

*Nous allons tuer Voroon. Mais tu sais bien cependant que bien qu'il faut que le message passe, il faut que personne ne puisse t'accuser de meurtre. Trahison evers Arkh ça passe encore bien que difficielementd'après ce que j'ai compris, mais contre la maison royale...C'est le cousin du roi même si i n'est pas de sa maison, n'oublie pas. Sa place est très... apprécable, et protectrice.*

*Je n'oublie rien.*

Ainsi il s'endormit, sur des paroles assez peu encourageante de la part du Loup, de la part de Luc, de l'être qui tait le plus proche de lui désormais, jusqu'a la fin.

[HRP: Envoi-moi un mp pour me dire si tu veux qu'on continue a la suite de ce topic ou bien si nous continuons dans la partie de Mediana.]