Nom (conseillé mais facultatif): Vesperion (il se présente en général sous le nom de Rahl)
Prénom: Sedris ( il se présente en général sous le prénom de Darken)
Âge: 12 ans (mais d'apaprence une vingtaine d'années)
Sexe: Masculin
Alignement: Chaotique Bon
Origine: Vesperienne
Role (Humain, Contractor ou Rejeté): Humain (ou du moins théoriquement)
Pouvoir (explication dans l'histoire): Sedris peut créer tout ce qu'il peut imaginer, plus la complexité de la chose créée est grande, plus il sera au bout du compte fatigué. Son père en le créant en est mort, de même que c'est ainsi que meurent tous les Vesperions.
Armes (s'il y en a): Une épée simple
Localisation: Pas encore décidé
Caractère (7-8 lignes): Physique (avatar et (facultatif) description): - Spoiler:
Histoire (15 lignes minimum):
Il y a douze ans.
L’homme était à genoux depuis bientôt trois jours, qu’il avait passé dans le jeûne, ses mains devant lui sur ce qui ressemblait aux ossements d’un adolescent sur lequel subsistait quelques muscles et nerfs. Ce n’était pas un cadavre. Uruk, restait concentré, pour créer la chose la plus complexe : un être humain touché par la grâce d’Arkh. En fait, les muscles, tendons, veines, artères et nerfs "poussaient" sur le squelette de manière lente, pour éviter de faire une erreur et que "l’enfant" ne soit pas viable. Au quatrième jour dès qu’il eut terminé de faire les yeux et les muscles, Uruk s’autorisa à rompre ce jeûne. Il mangea aux côtés de sa femme et de sa fille, et la discussion était rare, car tous savaient que la concentration de l’homme ne devait en aucun cas risquer d’être brisée. Rare, mais pas inexistante pour autant, Uruk avait appris avec le temps à compartimenter son esprit. De plus il fallait bien parler : quand Uruk aurait finit sa création, il disparaitrait en même temps que le pouvoir créateur prendrait place dans le cœur de l’enfant, et qui serait lié à toute son existence.
Le corps fut terminé au cinquième jour, c’est alors que commença le plus dur selon les écritures laissées par ses ancêtres, et Uruk put se rendre compte qu’elles ne mentaient pas. Créer de l’information dans le cerveau est autre chose que de faire de muscles, c’est plus abstrait, plus profond. Là commençait le chef-d’œuvre, faire quelque chose de plus efficace qu’un humain normal. Il fallait mettre les déplacements, l’usage des membres et des sens, les langues autant parlées qu’écrites. Le savoir historique était malheureusement impossible à mettre en place, car ce savoir est trop concret pour être mis de cette manière dans l’esprit d’une personne. Quant à la morale, aucun Vesperion n’en avait imposé une à son héritier, ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer. Ce serait à lui de choisir qui il serait, soit un nouvel Hymir, soit un nouveau Gohor. La touche finale, fut annoncée à tout le village ambulant et tous se rassemblèrent autours de Uruk et de sa création. On ne parle pas d’enfant dans ce genre de cas dans la tribu. Ils s’étaient rassemblés afin de voir la mort du chef du village de leurs propres yeux, ainsi que pour assister à la naissance de son héritier. La création avait les cheveux rouges, comme tous les Vespérions légitimes d’esprits. Uruk posa ses mains sur ces cheveux de sang, et il n’y eut rien.
Pas de lumière, si ce n’est celle sortant des yeux de Uruk pour aller se loger dans ceux de son héritier. Et tandis que le père se désagrégeait en poussière au dessus de lui, le fils ouvrit les yeux et commença à se dresser. La femme d’Uruk s’approcha alors, retenant ses larmes d’avoir vu mourir son mari. Elle s’agenouilla à côté de la créature, qui ressemblait à un enfant d’une dizaine d’années, toujours assis à même le sol, et qui observait son environnement.
-Tu te nommes Sédris IV Vespérion, tu es le premier Turpiss.
L’héritier était né, et c’était autant un jour de deuil qu’un jour de fête.
****
Il y a neuf ans.
Le jeune homme aux cheveux rouges affrontait dans un combat à l’épée, au beau milieu d’une plaine. L’enfant se débrouillait bien, mais le guerrier, jouant tant sur son expérience que sur sa masse ainsi que sur des feintes, réussi promptement à désarmer l’enfant et à lui mettre sa lame sous la gorge.
-Tu t’améliores. Tu n’es pas encore assez fort pour autant. Souviens-toi, un Vesperion doit pouvoir se défendre seul, lame contre lame, sans user de son pouvoir.
L’homme baissa sa lame, et tous les deux s’inclinèrent pour saluer le combat qui avait eut lieu sur cette plaine verdoyante. Cependant, aussitôt Sédris parti pour aller s’amuser avec sa sœur et ses amis, des enfants du clan. L’homme, qui commençait à se faire vieux, soupira. Il ne tiendrait pas longtemps se rythme, devoir entrainer un Vesperion est déjà quelque chose de prenant, mais de plus devoir gérer le clan en même temps, tout ça lui mettait une charge dont il ne voulait pas sur le dos. Il rangea son épée dans son fourreau et alla lui aussi "jouer" avant les grands. Ils allaient devoir chasser pour manger. Tant que Sédris ne sera pas assez grand pour maitriser son don contre lequel on l’avait mis en garde.
Lorwyn se souvenait, l’année dernière il y avait eu un incident. Sédris avait tenté de créer un être humain comme lui, les raisons était qu’à l’époque, Sédris restait seul, isolé des enfants afin de parfaire son éducation, et qu’il avait décidé de créer un compagnon de jeu, mais quand Lorwyn avait vu le jeune homme en train de faire cela, il avait courut vers lui et promptement l’avait giflé afin de rompre sa concentration. S’en était suivi une dispute entre lui et l’enfant, qui alors avait deux ans mais son caractère était parfaitement reflété par son apparence. Après la dispute, vint l’explication, et le premier cours d’apprentissage pour Sédris pour son pouvoir. Il avait ensuite comprit ce qu’il avait failli faire. L’épuisement aurait été tel qu’il ne l’aurait pas supporté et en serait mort. Depuis, on laissait l’enfant s’amuser une partie de la journée, afin d’éviter ce genre d’incidents de recommencer. Oh, bien sûr, Sédris créait des choses, son fils le lui avait dit, mais des objets qui n’étaient pas complexes, comme des bâtons afin de jouer à la bagarre avec ses amis, ou bien des rocher derrière lesquels il pouvait se cacher (ça ne ratait jamais : il se faisait toujours prendre quand il agissait comme ça). Descendant la légère colline où l’entrainement à l’épée avait eu lieu, il arriva près des chasseurs, et d’un signe de la tête tout en prenant son arc et ses flèches, ils partirent récupérer à manger.
****
